L’un des aspects les plus importants sur un chantier de construction est la coordination de la santé et de la sécurité. Cela implique le contrôle et la minimisation des risques pour votre sécurité et votre santé. Elle fait donc partie de la santé et de la sécurité au travail, qui exige des mesures pour une structure humaine du travail. Il s’agit des processus de soutien indispensables d’une entreprise.
Coordonner l’application des principes généraux
Élaborer un plan de sécurité et de santé comprenant les dispositions applicables au site en question. Les mesures et tâches spécifiques du plan de sécurité et de santé doivent être intégrées dans les documents d’appel d’offres.
Compiler un document intitulé Built DAO et y consigner les informations pertinentes en matière de santé et de sécurité à prendre en compte dans tous les travaux ultérieurs.
S’assurer que les principes généraux de prévention en matière de santé et de sécurité énoncés dans la loi sur la santé et la sécurité des travailleurs au travail du 31 juillet 2006 sont pris en compte par le contractant et, le cas échéant, par le client, notamment les suivants
Estimer le temps nécessaire à la réalisation du travail
Élaborer un plan global de santé et de sécurité spécifique au chantier concerné, en tenant compte des travaux sur le site. Le plan doit également contenir des mesures spécifiques relatives aux travaux relevant d’une ou plusieurs catégories de l’annexe II du règlement grand-ducal du 29 octobre 2004 et des éléments couverts par l’annexe V du règlement grand-ducal.
Les indications et mesures spécifiques du plan général de santé et de sécurité doivent être incluses dans les documents d’appel d’offres.
Établir une liste, adaptée au chantier, des éléments de santé et de sécurité à adopter en cas de travaux ultérieurs. Les éléments énumérés à l’annexe VIII du règlement grand-ducal du 29 octobre 2004 doivent également être adoptés.
En ce qui concerne les exigences minimales de santé et de sécurité à respecter sur les chantiers temporaires ou mobiles, chaque maître d’ouvrage est tenu de désigner un ou plusieurs coordinateurs de santé et de sécurité (SiGeKo) pour chaque chantier où au moins deux entreprises exercent leurs activités (simultanément ou successivement).
À cette fin, ils peuvent avoir recours à des tiers spécialisés, comme le SiGeKo agréé.
Ces spécialistes, qui exercent cette activité sous leur propre responsabilité, vous expliqueront ensuite les détails techniques pertinents (par exemple, le « plan général de santé et de sécurité »).
Si le SiGeKo a un lien de subordination (contrat de travail) avec vous, la tâche de coordination doit être consignée dans un document écrit distinct. Si plusieurs travaux de construction doivent être exécutés simultanément par plusieurs constructeurs sur un même chantier, les SiGeKo respectifs sont tenus de se concerter afin de prévenir les risques résultant de l’interférence mutuelle de ces interventions.
Il existe deux types de SiGeKo, l’un pour la phase conceptuelle (planification) de la construction et l’autre pour la réalisation du projet (phase chantier). Un contrat entre le client et le SiGeKo explique notamment les tâches que ce dernier doit accomplir ainsi que le début et la fin des obligations de ce dernier.
Le Client, qui a recours à une société de détachement, est informé qu’en cas de non-respect par cette société de la législation locale, ses activités, respectivement celles de son personnel détaché, peuvent être temporairement, partiellement ou totalement interrompues.
Il y a 4 conditions importantes qui doivent être remplies en ce qui concerne le préavis (AP) :
S’il s’agit d’un chantier d’une certaine taille:- où la durée estimée du projet de construction est supérieure à 30 jours ouvrables et où plus de 20 travailleurs sont employés en même temps,- OU le volume de construction estimé est plus étendu que 500 « hommes-jours » ; le client est tenu d’envoyer un <préavis écrit> à l’ITM via son SiGeKo.
Le <préavis écrit> (« AP ») doit être préparé conformément à l’annexe III du G.V. du 28 juin 2008 et doit être communiqué au moins 10 jours ouvrables avant le début de l’activité de construction.
Il est obligatoire que le « préavis écrit » soit affiché (de manière visible) sur le chantier (de préférence sur les grilles extérieures du chantier sous une protection en plastique contre les intempéries).
eLe préavis doit être envoyé de préférence à l’adresse électronique suivante : ap@itm.etat.lu. Dans le cas contraire, le <préavis écrite> est remise à l’adresse postale de l’ITM (<INSPECTION du TRAVAIL et des MINES> : Département : <Construction>), boîte postale 27 à L-2010 Luxembourg.
Le « préavis écrit » doit être mis à jour si nécessaire. Toute mise à jour de la situation de l’emploi ou des conditions de travail sur le lieu de travail doit être communiquée à l’ITM sans délai. (par exemple, en cas d’augmentation substantielle du nombre de travailleurs ou de début d’activité prévu de nouvelles entreprises ou de sous-traitants sur le chantier.